Arrivée à Uyuni

Nous avons rejoint Uyuni par une piste en partie non goudronnée de Sucre. Ce jours là, sont tombées les premières pluies de la saison, nous avons donc été bloqués durant une petite demi heure rien de bien méchant mais sur le coup, on a eu peur de ne pas pouvoir rejoindre Uyuni. Cela n'a pas été le cas et nous sommes arrivés vers 17H30 après 10h00 de trajet, en arrivant on a vraiment l'impression d'une ville apocalyptique. Une demi heure plus tard, nous retrouvons Sébastien avec qui nous partons à la recherche d'une agence pour les 3 jours dans le salar et le Sud Lipez. C'est avec l'agence Colcque tour que nous partirons.

Le lendemain matin, nous partons avec Octavio le chauffeur et Silvere un touriste français. Dans l'autre 4X4 de l'agence quatre brésiliens, un italien et un français Nicolas. Nous étions super contents de n'être que 5 dans le 4X4. Par contre le ciel était pas mal couvert et nous avions vraiment peur, et oui de magnifiques paysages avec un ciel tout gris c'est moins bien qu'avec un beau ciel bleu.
La première étape fut un cimetière de train, vraiment rien d'intéressant comparé à ce qui suit.
Ensuite nous sommes allés dans un village d'artisanat du sel, rien d'extraordinaire non plus (on espère ne pas devenir trop difficiles après tout ce qu'on a vu, bien des choses pourront nous paraître fades par la suite).

C'est après quand nous sommes arrivés dans le salar que ça a commencé à devenir vraiment intéressant. Il représente environ deux département français, sur 40  m   d´épaisseur,  s'altèrent couche de sel et de glaise, horizon à l'infinit, d'une platitude parfaite. Jean Louis Aubert y a tourné un clip pour ceux qui se rappellent.

Le midi, nous avons mangé sur l' île Inca Huasi, tous les tours s'y arrêtent, c'est vraiment là qu'on se rend compte que nous sommes pas seuls dans le salar. Il devait y avoir une vingtaine de 4X4, on n'ose pas s'imaginer ce que cela doit être en juillet août lors de la saison touristique. Mais 20 déjà ça gâche un peu le charme de cette île magnifique avec ses cactus de 10 à  12  mde haut. En écrivant ce texte, on découvre que l'île du pêcheur à côté a été chantée par Dutronc, sans le savoir on s'en était un peu douté (à voir dans la vidéo).

Nous avons dormis dans un petit village au bord du salar sur lequel nous avons pu voir le levé du soleil. L'hôtel était plutôt confortable comparé aux mises en gardes du guide du routard, de plus nous n'étions plus vraiment en hiver durant lequel les températures peuvent atteindre les moins vingt, l'absence de chauffage ne s'est donc pas trop faite ressentir.